jeudi, mars 28 2024

La Ferrari 308 est la berlinette emblématique de la marque durant les années 70 et le début des année 80. Elle succède à la Dino 246 GT et sera une des Ferrari les plus diffusée et populaire. Largement popularisée par les 155 épisodes de la série où elle figurera au coté du détective « Magnum », sa ligne intemporelle lui a permis d’entrer au panthéon des mythes automobiles…

Magnum et sa Ferrari 308 GTS

Animée par un V8 de 3 litres en position centrale dont la puissance s’échelonne de 205 à 255 cv selon les versions, ses performances sont impressionnantes pour l’époque : plus de 250 km/h, 14,1 secondes aux 400 mètres DA et moins de 26 secondes au kilomètre DA ! Les premières versions (255 cv) sont alimentés par carburateurs, alors que les versions « i » font appel à une injection K-Jetronic, réduisant la cavalerie à 205 ou 214cv, selon les modèles. En 1983, le V8 accueillera des culasses à 4 soupapes et chambres de combustion redessinées (versions « quatrovalvole ») permettant d’afficher 230cv. Malgré ses performances élevées, la 308 est facile à prendre en main et plutôt docile pour une Ferrari. Un gabarit réduit, des commandes bien placées, un poids maîtrisé contribuent à valider cette impression. En ville la remarquable souplesse du V8 permet de s’insérer dans le trafic en évoluant sur un filet de gaz et la position de conduite est agréable.

Ferrari 308 GTSi de 1980

Sur la route, la 308 reste une voiture dénuée de toute assistance à la conduite et fait encore la part belle au pilotage. Attention quand même aux excès d’optimisme sur route mouillée ! C’est une auto qui est à la fois suffisamment sportive pour donner des sensations mais suffisamment civilisée pour une utilisation « balade ».

La 308 se décline principalement en 4 versions : GTB (coupé 2 places – 1976), GTS (découvrable 2 places – 1978) et les versions GTBi et GTSi correspondantes de 1980 à 1983.

Réputée chère en entretien, nous ne partageons pas cet avis, pour peu qu’on la confie à un garage sérieux spécialisé en anciennes (un vrai) et que l’on ai choisi un modèle qui a _justement_ été correctement entretenu par le passé. Les gros travaux peuvent revenir cher (moteur-boite, trains) mais pas plus que sur n’importe quelle 911 ou type-E. Un gros « service » est à prévoir autour de 50.000 km (distribution, pompe à eau, rodage soupapes) et une réfection complète du moteur s’impose généralement autour de 100.000 km.

Ferrari 308 GTSi de 1980

Compte-tenu de sa cote, mieux vaut ainsi payer 10.000 euros de plus pour un exemplaire révisé et à l’historique limpide que de se contenter d’un modèle en état moyen offert à moins de 20.000 Euros. Vous regretriez vite d’avoir cru pouvoir économiser la différence…

Sa finition intérieure n’est pas de la meilleure époque Ferrari, mais sa ligne générale, le cuir, la grille du levier de vitesse, l’ambiance « seventies » qui s’en dégage, la présence sonore et olfactive de la mécanique en font une véritable auto de passionné, tout en étant bien plus accessible qu’une Berlinette Alpine par exemple.

La Ferrari 308 aujourd’hui

La 308 est une véritable Ferrari qui véhicule toute l’image et l’esprit du cheval cabré. C’est aussi une véritable « ancienne », sans assistance, qui sait nous faire voyager dans le temps. Sa cote « raisonnable », son image de marque, ses excellentes performances, son agrément de conduite, son esthétique, sa disponibilité sur le marché en font un modèle très accessible, si l’on prend le temps de choisir un exemplaire bien entretenu. Sa ligne magique lui a permis de se hisser au rang d’icône intemporelle et c’est aujourd’hui une valeur sûre parmi les sportives de collection.

La cote :
De 15.000 à 40.000 euros, avec une moyenne des transactions autour de 28.000 euros, selon les modèles

La tendance :
A la hausse.
Ferrari 308 GTSi de 1980

Notre choix :
Fidèle à notre ligne (nous préférons acheter un « état » plus qu’un « modèle »), nous avons retenu une 308 GTSi (découvrable injection / 214 cv) de 1980 affichant 65.000 km. Certes, elle est (un peu) moins puissante que les modèles à carbus, mais le plaisir reste immense même avec « seulement » 214cv ! Ce modèle à l’historique limpide et seulement deux propriétaires en 33 ans a vu sa grosse révision (distribution, revision des soupapes) effectuée juste avant la vente et présente un aspect cosmétique parfait. Elle dispose des ses jantes Campagnolo 14″ d’origine et de tous ses accessoires d’époque. Cette 308 GTSi a changé de mains contre 23.000 euros en avril 2013…

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2 comments

  1. Ouais ben aujourd’hui ce serait plutôt 60000 euros les amis… Le prix à quasi doublé en 2-3 ans… Hallucinant.. Comme les 911…
    Merci pour cet article.

  2. Oui 60000 euros par rapport à y a 2 ans mais on arrive encore à en toucher à 30000 euros avec bien sûr des travaux a refaire dessus ( on a rien sans rien faut pas rêver non plus) ca peut aller de la mécanique a la carrosserie mais en général il est rare de voir se faire vendre un véhicule comme ça en mauvais état mais si on est un bon mécano et carrossier on arrive à quelque chose avec une ferarri a plus bas prix

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